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La montagne perdue / Lost mountain

2008

La montagne perdue (Lost mountain) is a HD movie, 37mn.31sec., stereo sound.
If you take a stroll in Paris, you will see cafés with signs evoking the mountains of Auvergne in central France: “L’Aubrac,” “Les Monts d’Auvergne,” “Les Volcans,” “La Margeride,” “Le Cantal,” and “Le Mont Lozère,” to name a few. If you go inside one of these cafés, you will likely not find a native of Auvergne behind the counter, but rather a Kabyle from Northern Algeria.
Could there be an intimate, secret connection between last century’s immigrants from Auvergne and the Kabyles who now own these cafés? Could it be the mountains, or rather the memory of the mountains, of life in a mountain village?
In French, they were called bougnats and bougnoules respectively; the first term came from the coal sold by immigrants from Auvergne, and the second from an African term for “black.” It’s another connection, obviously more offensive. The exile of both seems to have “condemned” them to a profession that offers a place in the neighborhood, assuring recognition, familiarity, and respect.
This film endeavors to explore this intimate connection between the people from Auvergne and those from Kabylie. Through an occupation, but also a world, connections to family or village, a closely-knit diaspora, and a mountain culture transposed to an urban setting. As a backdrop, haloed in mist, or beneath the setting sun, the mountains are the heraldry of the exiled. In a sense, they are the lost mountain.
Within each exile is his or her own landscape, the loss of which sometimes motivates the search, even symbolic, for an analogous setting. This yearning applies equally to the young generations, albeit in ways that are more remote and more idealized.
La montagne perdue (Lost mountain) endeavors to explore, from one café to the next, the dual theme of exile and its connection to loss. Beyond the lost mountain, other mountains in the distance outline each individual’s new destiny.

La montagne perdue est un film HD, 37mn 31s, son stéréo.
Si vous flanez à Paris, vous verrez des cafés à l’enseigne évoquant le Massif Central : “l’Aubrac”, “Les monts d’Auvergne”, “Les volcans”, “La Margeride”, “Le Cantal”, “Le mont Lozère”... Si vous entrez dans ces cafés, il y a de grandes chances de ne pas y trouver derrière le comptoir un Auvergnat, mais un Kabyle.
Y aurait-il un lien intime, secret, entre les Auvergnats du siècle dernier et les Kabyles qui ont repris ces cafés ? Ne serait-ce pas la montagne, ou autrement dit le souvenir de la montagne, de la vie montagnarde ?
On les appelait : des bougnats, des bougnoules, dont l’étymologie pour le premier vient de charbon et le second de noir. Autre lien évidemment plus injurieux.
L’exil des deux semble les avoir “condamnés” à un métier dont la place dans un quartier en permet à la fois la reconnaissance, la connaissance et l’installation respectée.
C’est ce lien intime entre Auvergnats et Kabyles que le film s’attache à explorer. Au travers d’un métier, mais également d’un univers, de liens familiaux ou villageois, d’une diaspora soudée, et d’une culture montagnarde transposée en milieu urbain.
En toile de fond, nimbée de brume ou sous le soleil couchant, la montagne est l’armoirie de l’exilé.
C’est en quelque sorte la montagne perdue.
Il y a chez l’exilé son propre paysage dont la perte motive parfois la recherche, même symbolique, d’un paysage analogue. Y compris, mais d’une façon plus lointaine, plus fantasmée, chez les jeunes générations.
C’est à la fois cet exil et le rapport à la perte que
La montagne perdue s’attache à parcourir de café en café. Derrière la montagne perdue d’autres montagnes dessinent dans le lointain les réappropriations de chacun.





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